samedi 2 novembre 2013

Les galettes de blé noir

 "Le voyage est aussi dans l'assiette..."

Il est beaucoup question des Bretons en ce moment dans l'actualité. L'écotaxe met la Bretagne sur le devant de la scène. Scène qu'elle n'a jamais vraiment quittée. Je suis Bretonne, j'aime cette région mais pas seulement.

Je suis par exemple tombée en amour, comme disent nos cousins québécois, de la région Provence Alpes Côtes d'Azur à l'occasion d'un séjour dans les Gorges du Verdon. Avec leurs vignobles, leurs champs de lavande et leurs lacs, les habitants de la Provence n'ont rien à envier au cidre, aux champs de blé et aux côtes bretonnes.

 


 Le cidre... Parlons-en! Breton ou normand? Et le Mont Saint Michel? J'habite depuis cinq ans dans le Sud Manche et je dois avouer que lorsqu'un Normand me dit "Le Mont Saint Michel est à nous!", je lui réponds simplement "Si tu veux..." Tant qu'il est là, majestueux, dressé devant moi et les 3 millions de visiteurs qui viennent chaque année contempler ce magnifique édifice,cette querelle de chapelles m'importe peu.

La Normandie, Basse ou Haute que je connais bien pour y avoir vécue cinq ans également, recèle d'autres trésors comme les falaises d'Etretat, les cressonnières de Veules-les-Roses ou bien encore la cathédrale de Rouen...








De la région Poitou-Charentes, je ne connais que La Rochelle. J'ai suffisamment aimé cette ville pour y aller plusieurs fois en vacances et pour avoir eu envie, à une époque, de m'installer dans cette région. Cela ne s'est finalement pas produit, mais je garde une affection particulière pour son vieux port et ses tours.

 


Que dire des Pays de la Loire, de la Vendée et de ses marais salants. Ou bien encore de la Lorraine, des Vosges et de son massif. La liste des merveilles de la nature ou construites par l'homme de nos belles régions françaises est longue et non exhaustive. Et, il m'en reste encore tant d'autres à découvrir.

Mais, revenons à celle qui m'a vue naître et que j'affectionne particulièrement... la Bretagne. C'est vrai que la Bretagne, ça vous gagne! Que rares sont ceux qui n'ont pas été charmés par la beauté de ses sites, de ses côtes sauvages, de ses légendes et de sa gastronomie.

Ah les galettes de blé noir! J'ai toujours aimé celles que me faisait ma mère. J'aurai pu lui demander sa recette mais c'est vers le site marmiton.org que je me suis tournée en y ajoutant quelques précisions et autres termes bretons.

 

 La pâte à galettes de blé noir traditionnelle

Temps de préparation: 20 minutes

Temps de cuisson: 0 minute

Ingrédients pour la pâte:

- 330 g de farine de blé noir 

- 5 g de gros sel

- 75cl d'eau froide

- 1 œuf 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ingrédients pour la garniture d'une galette complète:

- un œuf

- une tranche de jambon blanc

- de l'emmental râpé

- sel et poivre 

- une cuillère à café de crème fraîche (une touche normande facultative)

- du beurre

 

Préparation de la recette:

Dans un saladier, mélanger la farine et le gros sel.

A l'aide d'un fouet, verser l'eau en deux ou trois fois, tout en mélangeant la préparation. On obtient une pâte lisse et épaisse à laquelle on ajoute un œuf pour donner une belle coloration à la cuisson.

Filmer et laisser reposer 1 à 2 heures au réfrigérateur.

Graisser la crêpière ou le bilig avec une coton imbibé d'huile. Verser une louche de pâte, la répartir uniformément grâce à une rozell, attendre que la galette colore pour la décoller à l'aide d'une spatule et la retourner. La laisser cuire encore 1 minute environ.

Pour une galette complète, beurrer généreusement les deux côtés de la galette et déposer au centre de l'un des deux, du jambon et de l'emmental râpé, puis casser un œuf au centre de la galette.

Une fois qu'il commence à cuire, saler, poivrer et rabattre les bords de la galette de façon à ne laisser paraître que le jaune.

C'est prêt une fois que l’œuf est assez cuit.

 



N.B: Il faut surtout que la plaque soit très chaude afin d'éviter que la pâte ne se casse à la cuisson. Dans la recette originelle, c'est 10 g de sel. Mais, après l'avoir testée plusieurs fois, j'en suis arrivée à la conclusion qu'elles étaient un peu trop salées à mon goût.




 un billig (: une galétière ou crêpière en français)



un rozell (un rouable en français):

Kalon digor !


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